Monsignore : suivi de Monsignore II : roman
Léger, Jack-Alain, 1947-A Rome, un journaliste américain enquête sur Harold Finnegan, richissime homme d’affaires à l’existence mystérieuse, qu’il soupçonne d’être lié à la Maffia. Quelle n’est pas sa stupeur lorsqu’il découvre que cet homme de plaisirs, cet homme fastueux, mène une double vie ! C’est en fait un monsignore, Mgr John Flaherty, cardinal ayant la haute main sur les finances de l’Église. Mais comment cet enfant de la misère, né à Brooklyn dans les années trente, a-t-il conquis le pouvoir au Vatican?
Lors de son parcours, il implique le Vatican dans des opérations de marché noir avec un gang de mafieux et entame une liaison tumultueuse avec une future nonne.
Au final, il se retourne vers Dieu et essaie de corriger ses erreurs…
A la publication de Monsignore en 1976, on ne parlait pas encore du scandale de la loge P2, ni du krach de l’Ambrosiano, à peine de l’affaire Sindona. Et ce n’est que quelques années plus tard qu’un certain Calvi serait retrouvé pendu sous un pont de Londres… Les finances du Vatican, les liens de quelques monsignori notoires avec quelques notoires mafiosi étaient un sujet tabou. Mais si on voulait se donner la peine de savoir, on pouvait savoir. Jack-Alain Léger est romancier, il en a fait un roman.
A son lancement, Monsignore devient un best-seller. En effet, plus de 350 000 exemplaires sont écoulés en France. De plus, il est traduit en 23 langues.
En 1982, il est adapté au cinéma par Frank Perry.